PEUT ON DESIRER SANS SOUFFRIR ?

c'est ouvert !

hou la !!!!

C'est plus de mon age de réfléchir comme ca !!!

bon alors je devrais être au resto avec zhom, mais il va sortir tard du boulot ...
donc je commence !
Et je commence non pas par une généralité ou des généralités sur le propre de l'être humain, mais par mon cas personnel, oui, car n'est il pas heureux celui qui est égoïste ? tiens voilà un autre sujet bref,

en résumé, pour ne pas être HS, tout ce que je désire me fait souffrir !

ben oui prenons l'exemple du désir d'enfant.
alors voilà, nous décidons d'avoir un enfant et là pof ! pendant 9 mois c'est la galère, vomissements pendant les 3 premiers mois, puis viennent les remontées gastriques, les jambes qui gonflent, ensuite je suis grosse pendant la canicule de 2003, je deviens une baleine pour qui seul flotter dans l'eau est agréable, mon dos est en compote, donc vous l'aurez compris je souffre, mais c'est parce que je veux avoir un enfant.

prenons ensuite un homme, peut importe lequel, un qui un jour vous a plu ou vous plait encore d'ailleurs
si si celui de what else par exemple
ben lui si on le désire, ben on souffre, forcément il est déjà pris par une femme certainement 15000 fois mieux que moi et de toute façon je ne le rencontrerai jamais .... et malheureusement il a été fait en un seul exemplaire zut !!!!



vous voyez cette belle grosse choucroute et vous voyez mon tout piti estomac qui se tord rien qu'en la regardant, et pourtant, ben j'en ai envie de cette choucroute ....

voilà, ça c'est le verre à moitié vide !

maintenant le verre à moitié plein !
le désir ne fait souffrir que si on le décide

wahou!!! tu mépates! J'avais commencé à réfléchir à ce sujet quand je l'ai entendu aux infos de lundi...J'aurais moi aussi beaucoup plus de mal à développer le "oui" que le "non", car par définition, on ne peux désirer que ce qu'on n'a pas, le désir est donc frère, ou père de frustration, qui fait grandir mais qui fait souffrir. Cela dit, les masos que nous sommes tous et toutes aiment cette souffrance, par exemple lorsque l'on tombe amoureux: une jolie douleur qui va nous manquer quand elle se sera estompée... Or peut on encore parler de souffrance quand il y a connotation de plaisir?

That's the question...

oui c'est tout à fait ça .... je pense Bikounette.
si on désire quelque chose ou quelqu'un c'est parce que l'on a un manque de cette chose ou personne et c'est ce manque qui nous fait souffrir.
Tant que le manque ne sera pas comblé et la satisfaction ne sera pas obtenue on souffre de ce manque.
si si c'est encore cohérent même à 22h15 pour la marmotte que je suis !!

Après je pense que l'homme, qui cherche toujours la satisfaction, va forcément essayer de combler ce manque en allant jusqu'à se recentrer sur qq chose plus facile à atteindre, c'est le propre de l'homme, mais là arrive la frustration ...
Le pire étant si on obtient ce que l'on désire, alors là, c'est la catastrophe qui pointe le bout de son nez ! l'ennui nous ronge et la dépression arrive .... nous chercherons alors un autre plaisir

et ça recommence

Moi je pense que la souffrance en elle même est importante dans la vie donc dans le désir aussi.

Si on avait tout ce que l'on veut on serais malheureux de ne plus rien attendre de la vie et la mort serait proche.

La souffrance dans l'attente de la satisfaction du désir (réalisable où non) a au moins le mérite de nous prouver que l'on est bien vivant.

Je suis pas sure d'être clair?

Mais ne peut-on pas également souffrir de ne pas savoir ce que l'on désire ????

A mon humble avis, nous avons besoin de désirer quelque chose, un peu comme nous avons besoin d'avoir un but dans la vie

En ce sens peut-être souffre -t-on moins lorsque l'on a quelque chose à désirer???

En fait je me demande même si la souffrance ne vient pas plutôt lorsque l'on obtient ce que l'on désire...

"L'amour, c'est quand on n'obtient pas tout de suite ce qu'on désire."
Alfred Capus
Est-ce que l'amour se meurt lorsque l'on obtient ce que l'on désire???

ohlala je suis épuisée, exercice difficile en cette heure tardive

Je travaille avec des personnes agées, elles vivent toutes dans l'attente de quelque chose, la visite d'un proche, le retour très improbable chez elles, le prochain repas, la suite de leur série TV par exemple.

Le jour où une personne ne désire plus rien on sait dans le service que la fin est proche à court terme.

Pour moi la souffrance est essentielle à la vie, ne naissont nous pas dans les douleurs de l'enfantement?

En fait, ce qui serait à définir, c'est la souffrance elle-même. Car la souffarance induite par le désir, que nous avons toutes reconnues, n'est pas comparable à d'autres souffrances dramatiques et injustes causées par exemple par la maladie, la perte d'un être cher etc... Quelle est cette "souffrance" qui découle du désir? Peut-on parler de souffrance pour dire l'attente, ou la frustration??? Mais en fait, SI!!! ON PEUT désirer sans souffrir: Quand on désire avec hâte quelque chose que l'on sait proche ou lointain, mais certain... Quoi que, on dit bien "prendre son MAL en patience"... Le désir le plus universel, le plus primitif et peut-être celui que nous ressentons le plus fréquemment dans notre vie étant le désir sexuel, j'essaie de m'en inspirer, or là, il n'y a justement que la hate de l'assouvir...Quoi qu'il peut aussi générer une vraie souffrance, si on est seul dans la vie par exemple???

STOP! Faut que je réfléchisse...